Mission to Mars : délire martien de Brian de Palma, avec Gary Sinise (Jim McConnell), Tim Robbins (Woody Blake), Don Cheadle (Luke Graham), Connie Nielsen (Terri Fisher), Jerry O’Connell (Phil Ohlmyer). Durée : 1h53. Inutile de tergiverser indéfiniment, Mission to Mars compte parmi les films de science-fiction les plus nuls de toute l'histoire du cinéma. C'est triste à dire, mais il se hisse sans grande difficulté au niveau d'un Highlander 2 et bat à plate couture Armageddon en ce qui concerne les incohérences scientifiques. Avant d'aller plus loin, sachez que cette petite critique contient pas mal de révélations sur le film. Ce serait vraiment dommage d'aller voir Mission to Mars en connaissant d'avance toute l'histoire, le scénario étant déjà bien assez pauvre comme ça ! Tout commence par l'envoi d'une première mission habitée vers la planète rouge. Après avoir fait connaissance avec les différents protagonistes lors d'un barbecue dégoulinant de bons sentiments, nous retrouvons notre fine équipe d'astronautes sur Mars, de Palma ayant fait l'économie des scènes de lancement et d'atterrissage. Nos joyeux drilles posent le pied au niveau de la célèbre région de Cydonia, même si le site d'atterrissage aura par la suite la fâcheuse tendance à se déplacer un peu partout à la surface de la planète. Attirés par une formation géologique intrigante, les quatre compères décident de se rendre sur place en laissant la base sans surveillance (ce qui défie toute logique, avouez le). Abordons immédiatement le seul intérêt du film, car oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, tout n'est pas à jeter dans Mission to Mars. Les extérieurs martiens sont d'une beauté à couper le souffle et les vaisseaux ressemblent vraiment à des vaisseaux. La mission d'exploration est d'ailleurs l'occasion d'assister à la seule scène valable du film : la naissance d'une belle tempête de poussière. Techniquement, c'est une réussite et le déchaînement des éléments autour des malheureux astronautes est pratiquement palpable. Mais ces quelques minutes décoiffantes sont malheureusement trop rares, et ce n'est de toute façon pas avec avec ce genre de briques que l'on construit un film. La tempête ayant fait le ménage en ratiboisant les premiers humains devenus martiens, le centre de mission (établi on ne sait trop pourquoi sur une version tournante de la station spatiale internationale) verse une larme, se reprend et lance dans la plus grande urgence une mission de secours. Le film peut alors véritablement commencer, emporté lui aussi par un véritable tourbillon, non de poussière mais de stupidité. Brian de Palma, dans de nombreuses interviews, s'est allégrement vanté du côté réaliste qu'il a essayé de donner au film et de la véracité des faits qui y sont décrits. On ne demandait qu'à le croire, mais force est de reconnaître que le résultat final est affligeant. Prenons par exemple la manœuvre d'insertion en orbite, aussi irréaliste que pitoyable. Mission to Mars peut se vanter d'être le premier film catastrophe ayant lieu dans l'espace. En comparaison des malheurs qui guettent nos astronautes, le crash réel de la sonde Mars Climate Orbiter le 23 septembre dernier n'était qu'une aimable plaisanterie. Devant pareil étalage d'incohérences, on peut raisonnablement se demander comment la NASA a pu cautionner un tel film et autoriser les acteurs à arborer son sacro-saint logo. Inutile de vous dire que dans la réalité, nos astronautes n'avaient aucune chance d'en réchapper (en fait ils n'auraient même pas pu se placer en orbite). Mais à des millions de kilomètres de la Terre, tout est possible, surtout lorsque le film est hollywoodien et que de Palma est aux commandes. Après bien des péripéties, nos astronautes atteignent enfin la surface de la planète. Que vont-ils donc pouvoir bien faire ? Tout astronaute normalement constitué serait parti à la découverte des fascinants secrets que Mars garde encore pour elle. Mais notre équipage en manque de sensations décide plutôt de jouer au jeu de l'énigme, le but étant de décoder un message extraterrestre diablement mystérieux. Après un brainstorming de cinq secondes, Gary "questions pour un champion" Sinise trouve une réponse. Nos héros vont alors la soumettre à l'extraterrestre, en espérant que celui-ci veuille bien se montrer amical en leurs ouvrant la porte de sa maison. Pendant cette partie du film, les réactions dans la salle étaient intéressantes : on pouvait entendre quelques rires nerveux de spectateurs vraisemblablement stupéfaits d'assister à une pareille débauche de connerie. La fin, du même acabit, ne vaut pas la peine qu'on s'y attarde. La seule chose que l'on puisse dire, c'est que de Palma n'a pas l'habitude de faire les choses à moitié. Le pire, c'est que Mission to Mars n'est même pas un film touristique. Il est hors de question de visiter la planète. Celle-ci est pourtant fabuleuse : on y trouve des volcans géants, un immense canyon, des dunes à perte de vue, des calottes polaires aux terrains surréalistes, des merveilles indescriptibles qui donnent aux scientifiques des rêves moites et des nuits agitées, sans compter quelques formations géologiques uniques dans le système solaire. Tout cela est aimablement oublié dans Mission to Mars. De Palma, pariant sur le folklore martien, a centré toute l'action autour du fameux visage de Mars. Depuis 1998, on a confirmé que ce soi-disant visage n'est qu'une colline banale qu'un jeu d'ombre et de lumière a rendu un jour humaine. Le réalisateur, qui encore une fois s'est targué de suivre l'actualité martienne pour coller à la réalité, a apparemment fait l'impasse sur le sujet. Pour terminer, passons rapidement sur la prestation des acteurs, aussi informe que le film dans lequel ils jouent. Quant à la musique d'Ennio Morricone, celui-ci devait être bien fatigué puisqu'il s'est contenté de reprendre le thème qu'il avait composé pour la série télé " Le secret du Sahara ". Mission to Mars est donc un ratage planétaire, une véritable lobotomie dans l'histoire de la science fiction. Ayant été littéralement cloué sur mon siège par le plan séquence qui ouvrait Snake Eyes, j'en attendais beaucoup. La chute n'en a été que plus dure. Heureusement, Mars fera encore parler d'elle dans deux autres longs métrages, ce qui permettra d'oublier bien rapidement cette nullité. Il sera effectivement bien difficile, même pour Carpenter, de faire pire … Quelques éclaircissements ...Suite à la parution de cette critique, j'ai reçu un courrier relativement abondant et je voudrais remercier toutes les personnes qui se sont données la peine de m'écrire, que ce soit en bien ou en mal. Les réactions, quelquefois virulentes, prouvent que le film n'a pas laissé grand monde indifférent, ce qui est en soi une bonne chose. De nombreuses personnes m'ont reproché d'avoir été dur et sévère envers le film. Il est vrai que la critique lorgnait plutôt du côté de l'assassinat pur et simple, mais elle était en tout point sincère. Pour beaucoup, les incohérences qui entachent le film ne sont qu'un détail et seraient monnaie courante dans les films ou la vulgarisation joue un grand rôle. Le manque cruel de réalisme de Mission to Mars n'aurait aucune importance : on ne va pas au cinéma pour subir un documentaire aride et ennuyeux, mais pour s'évader d'une réalité bien souvent morne et rêver à d'autres mondes. Je partage parfaitement ce point de vue et le cinéma est avant tout spectacle. Contrairement à ce que certains pourraient penser, je ne vais pas m'asseoir dans une salle obscure uniquement pour assister à des documentaires hyper pointus qui n'auraient rien à envier à ceux d'Arte ! Mais le réalisme n'a jamais empêché le rêve, bien au contraire. Des films comme l'Etoffe des héros ou Apollo 13 ne font pratiquement aucune concession au réalisme et restent malgré tout magiques. Pour certains d'entre vous, qu'importe si un film colle peu aux réalités techniques, ce n'est apparemment ni le rôle de l'art en général, ni celui du cinéma en particulier. Je peux comprendre ce point de vue. Cependant, d'un autre côté, je ne peux pas m'empêcher de penser que les réalisateurs de films d'anticipation devraient faire preuve d'un peu plus de respect par rapport à la véracité scientifique. Par exemple, si vous souhaitez écrire un roman de science-fiction et que dès les premières pages, vous commettez des erreurs grossières sur les distances astronomiques ou les lois de la gravitation, vos lecteurs vont vite décrocher. En fait, certains se sentiront même insultés. Mieux vaut dans ce cas écrire de la fantasy, ou les lois qui gouvernent notre Univers peuvent être sciemment ignorées ou altérées. Le problème, c'est que Mission to Mars n'appartient clairement pas au domaine de la fantasy, et que ce film revendique même un côté hard-science, d'ou ma critique. Il est effectivement malheureux que Brian de Palma lui-même décrive son film comme réaliste, car Mission to Mars est exactement l'inverse. Je veux croire que le réalisateur était sincère dans ses propos. On peut, il est vrai, applaudir sa volonté d'interpeller le plus grand nombre possible de personnes sur la conquête de la planète rouge. En jetant un oeil du côté de la fréquentation des salles, il faut conclure que Mission to Mars n'est pas un échec cuisant, mais un triste succès. D'autres personnes ont insisté sur la beauté cinématographique de certaines scènes. Il est clair que ma critique était plutôt orientée vers les aspects scientifiques, après tout mon site est dédié à la planète Mars et non au cinéma. Je le concède, la magie de la mise en scène m'aura échappé, ayant été obnubilé par la médiocrité du scénario. En y repensant, la séquence ou la caméra flotte dans l'air en présentant les protagonistes, réunis à cette occasion dans le segment rotatif du vaisseau, était effectivement magistrale. En dépit d'un matériau très pauvre et d'un budget apparemment limité, Brian de Palma aurait quand même réussi à apposer sa griffe. Ces quelques moments de grâce ne peuvent selon moi pas sauver le film d'un naufrage cosmique, mais pour certains cinéphiles, ils constituent l'essentiel, tout le reste (scénario squelettique, invraisemblances grossières) n'étant que secondaire. Comme dirait Obi Wan Kenobi, tout est une question de point de vue ... Il n'empêche que je suis incapable de discerner la moindre once de poésie dans Mission to Mars. Pourquoi diable de Palma a-t-il cru bon de réduire Mars à un visage d'extraterrestre ? Pourquoi vanter les missions habitées vers Mars en mettant en scène les pires catastrophes ? Pour le côté spectaculaire, il avait pourtant choisi la bonne planète ! Si des astronautes débarquent un jour sur Mars, ils s'y prendront bien différemment et l'aventure risque d'être autrement plus passionnante que ce film insipide. Au final, il ne nous reste que nos yeux pour pleurer. Qui sait de quel chef d'œuvre aurait accouché Brian de Palma s'il avait pu marier son sens de l'esthétisme avec la véracité scientifique ... Liste des incohérences scientifiques et techniquesJ'ai compilé cette liste non exhaustive en m'aidant de celle que Phil Plait a publié sur son site Bad Astronomy. J'ai développé des points que Phil a passé sous silence et vice versa, et je vous recommande donc chaudement, si l'anglais ne vous rebute pas, de lire sa critique. Paysages martiens : ceux-ci sont plutôt corrects, à l'exception de deux points : le sol martien semble être formé de gros morceaux de briques concassées, alors qu'il devrait être plus pulvérulent et recouvert d'une bonne couche de poussière très fine. De plus, à un moment donné, un petit robot se trimballe sur un sol craquelé. Les craquelures ressemblent aux fentes de dessiccation qui apparaissent lors de l'assèchement d'un sol très argileux, et le réalisateur a sans doute voulu représenter le fond d'un ancien lac asséché. L'intention est louable mais si l'eau liquide a un jour existé sur Mars, cela fait belle lurette qu'elle a totalement disparu de la surface. La surface polygonale paraît extrêmement jeune, ce qui est impossible : elle aurait du être recouverte depuis des millénaires par des sédiments et de la poussière, sans compter que l'érosion aurait très bien pu balayer ces structures fragiles. Notons que de superbes terrains polygonaux existent bel et bien dans les hautes latitudes martiennes. Les polygones sont cependant d'une taille bien plus importante que ceux du film Mission to Mars (ils possèdent environ les dimensions d'un terrain de football). Sur Terre, ces terrains géométriques se rencontrent dans des environnements périglaciaires, et se forment suite à des alternances gel-dégel d'un sol riche en glace. Le petit robot : c'est une maquette Heller n'est ce pas ? Le petit robot de Mission to Mars ne semble guère robuste et il apparaît légèrement sous-dimensionné pour sa mission. Il ressemble un peu trop au robot Pathfinder, dont les capacités étaient très réduites. Comment un robot aussi petit a-t-il pu se jouer des obstacles qui abondent à la surface de Mars ? Les prochains robots (du type MER) que la NASA enverra sur Mars ne ressembleront certainement pas à ça ! Le site d'atterrissage : on apprend d'abord que celui-ci a été choisi dans la région de Cydonia. Mais il se déplace ensuite selon les humeurs du réalisateur pour se retrouver en bordure de Valles Marineris, c'est à dire bien plus au sud. Première exploration : les quatre astronautes font une sortie ensembles et laissent la base inoccupée, bafouant ainsi allégrement les règles les plus élémentaires de sécurité. Le déchaînement de la tempête de poussière : les astronautes sont-ils simple d'esprit ? Une gigantesque tempête de poussière se forme devant leurs yeux, et aucun d'eux n'a le réflexe de prendre les jambes à son coup. Pourtant, on a du les prévenir que les tempêtes de poussière représentent l'un des principaux dangers de la planète rouge (les sondes soviétiques de 1971 en savent quelque chose) ! La station spatiale : outre une roue permettant de recréer une gravité artificielle qui n'existera pas dans la réalité, on peut se demander pourquoi le centre de mission a été installé en orbite. L'orbite basse terrestre reste bien plus dangereuse que la surface de notre planète et le centre de contrôle est un élément clé, indispensable au bon déroulement de la mission. Composition du deuxième équipage : d'un côté nous avons un couple marié, ce qui ne semble pas une mauvaise idée. On peut imaginer qu'un tel couple offre une certaine garantie de stabilité, sans compter que cela résout du même coup les problèmes sexuels. Le hic, c'est que l'autre moitié de l'équipage est constitué d'un jeune homme probablement célibataire (avec toutes ses pulsions) et d'un homme mur qui n'a pas encore fait le deuil de sa femme. Un équipage plutôt déséquilibré psychologiquement, surtout pour une mission de secours. L'alimentation : je ne sais pas si les smarties et le Dr Pepper sont des aliments sélectionnés par la NASA pour les missions spatiales ! La super sonde Saturne : sur une idée émise par le petit jeunot de la mission, le centre de contrôle déroute une sonde lancée à destination de Saturne vers la planète rouge, histoire de profiter d'une reconnaissance photographique. Etant donné que ce petit crochet n'était pas initialement prévu au programme, on peut se demander si la sonde aura assez de carburant pour rejoindre Mars ou repartir vers son objectif, une fois son travail martien terminé. Notez de plus que le maniement de l'engin semble être d'une facilité déconcertante. Il suffit simplement de lui parler en indiquant les régions à photographier. Pour un peu, on se croirait dans Blade Runner. Dans la réalité, les choses sont un peu plus compliquées. L'averse de micrométéorites : une pluie de micrométéorites abîme fortement la coque du vaisseau et les canalisations alimentant les moteurs. Or, en temps normal, la plus petite fuite est immédiatement décelée par la tonne de capteurs qui équipent le vaisseau. Rien de pareil ici, nos astronautes démarrent consciencieusement les moteurs sans être averti le moins du monde qu'un tuyau de carburant fuit à grosses gouttes. L'insertion en orbite (MOI) : sans doute la partie la plus ridicule du film. Nos amis décident d'abandonner le vaisseau pour attraper en vol (comme on attrape un ballon de plage) une petite sonde. Si vous avez suivi le film, vous aurez noté que la manœuvre d'insertion en orbite n'a pas été effectuée. L'équipage voulait mettre à feu les moteurs pour ralentir suffisamment le vaisseau (de quelques km/s), de manière à provoquer sa capture par le champ de gravité de la planète Mars. Or l'explosion se produit juste après l'allumage. Sans freinage, les astronautes auraient du dépasser la planète Mars à toute vitesse, sans parvenir à se satelliser (un scénario catastrophe qui a déjà frappé quelques sondes spatiales). La manœuvre pour rattraper la petite sonde est également totalement illusoire. Un rendez-vous en orbite est loin d'être aussi simple et c'est une opération qui nécessite des tonnes de calculs et de nombreuses manœuvres d'ajustements. Enfin, l'utilisation des propulseurs de contrôle d'attitude est irréaliste : ils réagissent comme si les astronautes étaient dans une atmosphère épaisse, et non dans le vide. On pourrait continuer longtemps comme ça, cette scène accumulant incohérence sur incohérence. Cela dit, les vues orbitales de la planète sont superbes. En regardant bien, on pouvait même discerner les régions chaotiques situées à l'est de Valles Marineris. Infrastructure : à part le module que les astronautes utiliseront pour rejoindre la surface de Mars, ceux-ci ne disposent d'aucune autre infrastructure en orbite : pas de réseau de télécommunication de type Mars Network, pas de satellite météo, pas d'orbiteur de cartographie. Plutôt bizarre non ? L'atterrissage : pour rejoindre Mars, les astronautes utilisent un module orbital qui n'est absolument pas prévu pour un atterrissage à la surface de Mars. Sans bouclier thermique, il est impossible que le module survive à la rentrée atmosphérique. La serre : sa paroi paraît bien trop fine pour résister à l'éclatement. La serre de la base possède apparemment une pression atmosphérique proche de celle de la Terre. L'atmosphère martienne, en comparaison, est 160 fois plus faible. Notre belle serre aurait donc du exploser comme un vulgaire ballon de baudruche. Le visage de Mars : en 1976, un orbiteur de la mission Viking 1 photographie la région de Cydonia dans l'espoir d'y trouver un site potable pour l'atterrisseur de Viking 2. Et là, surprise : une sorte de visage humain apparaît sur une image. Immédiatement, les esprits s'enflamment, les passions se déchaînent et le visage devient la formation la plus célèbre de la planète. Le charme disparaît en 1998 lorsque la puissante caméra de Mars Global Surveyor prend des photographies à haute résolution du soi-disant visage. Celui-ci a perdu de son panache : il ne ressemble plus à rien, sinon à une colline banale qu'un jeu d'ombre et de lumière avait rendu un jour humaine. Brian de Palma, qui encore une fois s'est targué de suivre l'actualité martienne pour coller à la réalité, a apparemment fait l'impasse sur le sujet. Il y avait pourtant bien d'autres choses à montrer que ce truc non ? Analyse de l'ADN : après un seul affichage, nos brillants astronautes reconnaissent de l'ADN humain (ils sont vraiment très forts, sur Terre il faut au moins un séquenceur !). La recherche d'une vie martienne est apparemment un jeu d'enfant chez de Palma. Dans la même scène ils confondent allégrement ADN et chromosomes (du moins dans la version originale sous-titré), car aucun chromosome n'apparaîtra jamais sur les écrans. Pour finir, en quelques secondes, le pilote de la mission découvre la véritable nature du message (une énigme) et la résout proprement. Et ça marche du premier coup. Bravo les gars ! Le cratère d'impact géant : lorsque l'extraterrestre explique aux humains l'histoire de Mars grâce à un hologramme, on assiste à un impact météoritique géant. Le seul de cette dimension qui existe actuellement à la surface de Mars, c'est le bassin d'Hellas (2100 kilomètres de diamètre). Manque de chance, l'impact n'a pas lieu à la bonne place. |
Le seul intérêt du film : les paysages rougeâtres et l'aspect réel de la base martienne. Robert Zubrin, le père de la mission Mars Direct, a été conseiller technique sur cette partie, ce qui explique la similitude des modules d'habitation avec ceux de la mission de Reference de la NASA (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Composition de l'équipage : un couple marié, un jeune célibataire et un type qui a récemment perdu sa femme (Gary Sinise). Bonjour l'ambiance pendant le voyage ! (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Le trajet vers Mars dure six mois, mais les astronautes ont trouvé un moyen de lutter contre l'ennui : la danse en apesanteur ! Notez l'air songeur du célibataire ... (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). La station spatiale internationale, équipée d'une roue mobile, sert étrangement de centre de contrôle de mission (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Bien, tout le monde part en mission et personne ne reste pour surveiller la base. Vous vous croyez dans un film ? (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Euh, serait peut être temps d'aller voir ailleurs si la météo est plus clémente non ? Enfin, on peut les comprendre, les images de la tempête sont spectaculaires (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Le vaisseau est en panne ? Qu'importe, y'a qu'à débrancher les ordinateurs, puis remettre le jus. Une connerie de plus ou de moins, ça peut plus faire de mal (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Les types du contrôle de mission, qui ne contrôlent plus rien du tout depuis un certain temps (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Eh les gars, vous ne comptez quand même pas vous mettre en orbite à la vitesse ou vous allez ? (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). Un petit paysage pour se redonner le moral. C'est vrai que les extérieurs sont superbes. Le décor rappelle un peu First Light, l'un des magnifiques dessins d'artiste de Pat Rawling (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved).
Les vaisseaux étaient quand même drôlement beaux. Un tel gâchis, c'est à pleurer (Crédit photo : © Touchstone Pictures. All Rights Reserved). |
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