Feuille d'oyat (Ammophila arenaria), coupe transversale, détail d'un faisceau cribro-vasculaire (x20)

 

 


Cette vue à moyen grossissement d’une feuille d’Oyat montre une crypte pilifère. De la périphérie vers le centre on distingue un épiderme externe cutinisé, un anneau de sclérenchyme, des faisceaux cribro-vasculaires parallèles entre eux, des poils épidermiques, des cellules bulliformes (responsables du repliement de la feuille sur elle-même lorsque l’atmosphère se dessèche), un parenchyme chlorophyllien assimilateur et un épiderme interne porteur de stomate.

L’évapo-transpiration est réduite par la forte sclérification de la feuille, la présence de poils (qui font obstacles à la circulation de l’air), l’enfoncement des stomates dans les cryptes et l’enroulement des feuilles sur elles-mêmes, provoqué par la perte de turgescence des cellules bulliformes. L’Oyat est un bon exemple d’adaptation xérophyte.

 

Labrot © 1997-2024. Dernière mise à jour : 3 juillet 2016. Des commentaires, corrections ou remarques ? N'hésitez pas, écrivez moi! index